Qu’il s’agisse de harcèlement moral ou sexuel, c’est un phénomène de plus en plus courant dans le monde du travail et touchant aussi bien les femmes que les hommes et ce, quel que soit le domaine d’activité. Il existe des recours pour ne plus à avoir à subir ce type de comportement et d’agissement. Le harcèlement au travail est passible de poursuites et condamnation. Voici ce qu’il faut savoir à ce sujet.
Identification du type de harcèlement
Il existe deux grands types de harcèlement que peuvent subir les salariés sur leur lieu de travail. Il peut être question de harcèlement moral ou de harcèlement sexuel pouvant mener à la démission du salarié ou le pousser à réaliser une faute professionnelle afin d’avoir un motif de licenciement. Le harcèlement moral se matérialise par des agissements répétitifs de la part de supérieurs ou de collègues de travail visant à compromettre la réputation du salarié et d’affecter son équilibre mental, voire physique.
Le harcèlement sexuel se traduit quant à lui sous la forme de gestes, de conduites, ou encore de paroles récurrents aux connotations sexuelles et humiliantes pouvant même aller, dans certaines situations, jusqu’au passage à l’acte.
Il faut savoir que ce type de comportement au travail, quelle que soit la personne persécutrice, est répréhensible.
Le processus de traitement du harcèlement au travail
Pour condamner le harcèlement au travail, il convient de suivre plusieurs étapes mais, quoi qu’il advienne, il ne faut garder secret de tels actes. Dans un premier temps, si des preuves de ces comportements existent, il sera nécessaire de les réunir. Cela peut prendre la forme de traces écrites (mails, textos…) mais aussi de rapports de témoins de la situation ou encore d’un certificat médical. Lors, il sera possible de dénoncer le harceleur. Pour cela, il est possible de s’adresser à différentes personnes telles qu’un supérieur, un médecin du travail, un inspecteur du travail, mais aussi à un membre du Comité Social et Économique ou encore au représentant harcèlement présent sur le lieu de travail. Si le salarié persécuté estime et prouve que sa santé est en réel danger, il est possible que ce dernier stoppe son activité.